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La Propriété

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2004

collection Fondements de la politique, Presses Universitaires de France, Paris

Cet ouvrage est issu de ma thèse de doctorat, largement remaniée. Elle présente une théorie de la propriété. Le consensus dogmatique élaboré au XIXe siècle définissant la propriété comme droit absolu d’une personne sur une chose n’ayant plus cours aujourd’hui, la question de la propriété, de ses fondements et de ses limites ne peut plus être posée avant qu’on sache ce qu’est la propriété. L’enquête historique indique que la pensée juridique qui est le véritable lieu de production de conceptualisations modernes de la propriété. Celles ci ne se donnent jamais dans leur cohérence conceptuelle propre, parce qu’elles sont emprises dans le discours de la science juridique soumis à la finalité du bon fonctionnement d’un système de normes positives. J’ai donc cherché à restituer cette cohérence, en procédant au démontage analytique des montages normatifs proposés, pour chercher dans une second temps à exposer le principe de leur logique interne, envisagé du point de vue d’un discours proprement philosophique, soumis au seul principe du libre usage de la raison. Ce faisant, j’ai cru déceler trois modes de conceptualisation de la propriété : la maîtrise souveraine (droit absolu, c’est-à-dire réel, suprême, perpétuel et exclusif d’un sujet actif et libre sur une chose matérielle ou réifiée) ; l’appartenance patrimoniale (rapport d’identité originaire entre un propriétaire et son patrimoine) ; et la réservation de jouissance (privilège temporaire opérant la réservation privative de certaines jouissances). Ainsi, gouverner des choses, administrer des patrimoines et jouir des biens qu’on exploite sont les trois figures de l’empire propriétaire moderne en Europe occidentale.

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