Depuis les années 1950 les théories de l’argumentation ont insisté sur le fait que le raisonnement juridique ne se réduisait pas à de la pure logique. Le syllogisme, la définition, le modus ponens ne suffisaient décidément plus à dessiner le contour des arguments. De strictement logique, la théorie de l’argumentation est devenue, ou redevenue, topique : tous les arguments sont perçus comme pouvant être défaits.
Le présent ouvrage réagit contre ce qui est devenu un réductionnisme topique, selon lequel (...)