2002 Labor
Ce livre tente de faire comprendre les enjeux moraux et philosophiques de la crise déclenchée par les attentats récents sur le territoire des Etats-Unis. Il se demande tout d’abord s’il y aura un "avant" et un "après" 11 septembre. Par ailleurs, la question de la haine suscitée par l’Occident et ses valeurs dans les pays musulmans est abordée sans préjugés. La vieille question de l’universalité des valeurs démocratiques et des droits de l’homme, ainsi que de la laïcisation des sociétés, est (...)

2001 Labor
Lieu clef de la vie démocratique, l’université est de plus en plus sollicitée par la société. Sans qu’elle puisse renoncer à ses traditionnelles missions d’enseignement et de recherche, on lui demande d’être compétitive, d’inculquer l’esprit citoyen, de former la grande masse à une profession tout en constituant des élites. Il lui faut également s’adapter aux nouvelles technologies et être un moteur de la construction européenne ; autant d’impératifs qui témoignent de ses mutations profondes. Les (...)

1999 Kimé, Paris
L’universalisme européen confond l’universel et ses propres prétentions. Sa version contemporaine (qu’incarne Habermas) fondée sur le modèle de l’échange communicationnel ne fait pas exception en proposant des procédures de légitimation valables en tous lieux et en tous temps sans même chercher à comprendre la portée réelle du modèle hors contexte européen. Mais l’universalisme s’est-il jamais demandé ce qu’est l’universel pour les autres ? Ce bref essai propose au lecteur, sous une forme (...)

T. Berns, "Violence de la loi à la Renaissance. L’originaire du politique chez Machiavel et Montaigne", Kimé, Paris, 2000
Dans les pensées libres de Machiavel et de Montaigne, la loi est essentiellement inscrite dans la diversité, la violence, le conflit et la possibilité même de sa corruption. Mais malgré cette historicité, la question du fondement de l’autorité de la loi est posée, dans toute son incertitude, et peut donc être suivie pas à pas dans les textes de ces deux penseurs, que Thomas Berns (...)

2000
Vrin (Paris)
L’ouvrage examine la pensée de Léo Strauss (1899-1973) et étudie à partir d’elle les stratégies d’exposition et de dissimulation de la philosophie. Les études qu’il réunit mesurent la portée de l’hypothèse d’un "art d’écrire oublié" et examinent la fécondité et les limites de la conception straussienne de l’écriture philosophique. Ces études sont précédées d’une traduction de la première version de l’article "la persécution et l’art d’écrire" (1941) et suivies d’une bibliographie de Strauss et (...)

1999
Story-Scientia
Ce livre rend compte des grandes transformations du droit dans quatre domaines clés : l’ordre juridique ; le contrat social ; l’application des règles de droit par les juges et la régulation des relations entre les personnes. Remontant aux origines de la modernité, l’ouvrage est essentiellement tourné vers l’avenir. Il analyse trois scénarios concurrents pour le droit à venir : le modèle économiste, le modèle communautaire et le modèle (...)

1998
Bruylant (Bruxelles)
Principalement destiné aux praticiens et à ceux qui s’intéressent à l’argumentation juridique, ce livre rassemblent des informations précises et concrètes et des directives claires sur la manière de plaider efficacement sa cause devant les différentes juridictions belges. Il est le fruit de la collaboration d’avocats et de magistrats chevronnés, ainsi que de spécialistes de l’argumentation judiciaire. Contributions de : S. Bensimon, J.C. Bodson, A. Braun, J. Englebert, B. (...)

1980 Editions de l’U.L.B.
On débat encore toujours aujoud’hui de la philosophie de Marx : en existe-t-il d’ailleurs une, à proprement parler ? L’idéologie allemande a en effet récusé, en 1845-46, toute philosophie, Marx s’appliquant à fonder une "science de l’histoire" (le matérialisme historique) et s’engageant dans le combat politique quotidien. Mais en a-t-on pour autant terminé avec la question de sa "philosophie" ? Peut-on laisser de côté les textes de jeunesse, fulgurants, les considérer, suivant (...)

1982
Travaux du Centre de Philosophie du Droit

1988 Editions Mardaga
"La raison du plus fort est toujours la meilleure". Cette sentence de La Fontaine suggère l’idée d’un pouvoir qui ne doit pas se justifier. Il a pour lui la force. Or la philosophie politique vise traditionnellement le contraire : le pouvoir est tenu de se légitimer devant le tribunal de la raison. D’où la question fondamentale posée par l’ouvrage de Guy Haarscher : comment le politique doit-il justifier sa domination et la hiérarchie gouvernants-gouvernés ? Quel type de (...)